WOODRISE 2019 : Inauguration des totems de la biodiversité
Vous avez sous les yeux les « « totems de la biodiversité »
Un drôle de nom pour un drôle d’oiseau !
Alors pourquoi un totem ?
Un totem est un être mythique d’espèce animale et végétale. Il est représenté la plupart du temps par une structure verticale. C’est un objet de ralliement à une cause ou à un clan.
C’est donc le symbole le plus adéquat pour la thématique de Woodrise en 2019 :
Forêt, bois et biodiversité urbaine…
Cet objet est né des envies de plusieurs acteurs de Woodrise.
- Il était judicieux de s’inscrire dans la continuité des éditions précédentes de 2017 et 2018 et s’appuyer sur le matériau bois, que l’on valorise dans les structures des bâtiments de moyenne et grande hauteur.
RETENONS BOIS ET STRUCTURES
- Il fallait promouvoir le bois issu de forêts locales. Nous avons la chance de posséder plusieurs essences en Nouvelle Aquitaine. Vous en avez quelques plants à disposition…
RETENONS BOIS ET FORET LOCALE
- Et bien sûr pour évoquer la diversité de la vie sur terre, quoi de plus naturel que de montrer un écosystème en miniature, composé de plantes, d’animaux et de micro-organismes.
RETENONS BIODIVERSITE
- Enfin pour rendre compte de l’organisation des habitats d’un écosystème, nous avons bien entendu pensé à la ville : nous ne sommes pas architectes pour rien…
Les pleins et les vides urbains ! Les constructions et l’espace public. Tout cette organisation qui constitue la ville.
RETENONS URBAIN
Eh bien, nous y sommes.
Les totems de la biodiversité sont nés de cet assemblage des mots et des idées :
Structures verticales en bois pour accueillir la biodiversité d’une forêt.
Les totems sont une synthèse, une icône de ville, dont les stratifications sont reproduites à l’échelle des enfants et des adultes.
Vous y retrouvez :
- Des « immeubles-tours » accueillent tous types d’habitat : des nichoirs pour oiseaux en partie haute, à l’abri des prédateurs ; des cavités propres aux insectes en partie médiane, dans des unités d’habitation protéiformes composées de rondins de bois perforés, de roseaux, de pommes de pins, de bottes de paille.
- Le « socle de la rue », riche des animations des « rez-de-chaussée » et de « « rez-de-jardin ». Il sert de support aux tours-totems et définit un « espace public ». On y trouve des pots en terre des plantes se faufilant vers les sommets des tours-totems. Mais aussi pourquoi pas des bacs de compostage, lieu de prédilection de petits animaux bénéfiques et utiles et de leurs compagnons indispensables : les vers de terre.
- Des jeux pédagogiques peuvent animer les étages en proposant des énigmes aux enfants ou des mini-postes d’observation…
Bien sûr, il a fallu réunir de bonnes volontés pour l’imaginer et beaucoup de petites mains pour les fabriquer : celles des architectes de NODE, celles de l’atelier de menuiserie de Leroy Merlin et bien sûr celles du bénéficiaire final, Yves directeur de l’Ecole Achard.
Je les en remercie, au nom de Patrick et Nadège, pour Woodrise à Bordeaux !
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